Le mardi, 16 juillet 2024, 52 représentants de différents Partis politiques ont fait une déclaration adressée au chef de l’Etat sur la restructuration de l’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE) ainsi que le renouvellement du Cadre National de Concertation des Partis politiques (CNCP). Un point de presse animé le même jour a servi de cadre à l’annonce de cette déclaration.
« Instaurer un climat de confiance au sein de la classe politique dans son ensemble en perspectives des autres élections à venir » serait l’ultime objectif de ces Partis politiques. Ils ont soulevé trois points afin que ce climat s’instaure.
Le premier, selon eux, est le renouvellement du bureau du CNCP. D’après eux, lors de son lancement, il a été décidé d’organiser une Assemblée Générale tous les trimestres, mais elle « n’a jamais été convoquée même une seule fois durant tout le mandat ». Dans leur déclaration, les 52 Partis ont exigé une Assemblée Générale du CNCP afin d’aborder le statut des chefs de Partis, les subventions accordées aux Partis, le renouvellement des membres du CNCP ainsi qu’une restructuration de l’ANGE.
Au niveau de l’ANGE qui est le deuxième point, ils demandent une répartition paritaire entre la majorité présidentielle et l’opposition. Quant au président qui dirigera cette institution, il doit être élu par des personnalités indépendantes.
Le troisième point concerne le code électoral. La question des procès verbaux a été le point majeur de leur déclaration. Les Partis demandent plus de transparence et exigent qu’après chaque scrutin, les procès verbaux soient remis aux représentants des Partis mais également affichés dans les différents bureaux de vote.
Pour obtenir gain de cause, ils ont interpellé le chef de l’Etat qui, selon eux, est « le garant du CNCP » pour « la tenue sans délai de l’Assemblée Générale ».