Société : les marchés envahis pour les préparatifs du Nouvel An

À quelques heures du Nouvel An, les marchés de N’Djamena sont remplis de monde. Hommes, femmes et enfants s’activent pour préparer cette célébration mémorable. Entre achats d’habits, décorations et accessoires de fête, l’ambiance est de taille.

Alors que le 1ᵉʳ janvier 2025 approche à grands pas, les marchés sont pris d’assaut par des foules pressées, toutes déterminées à accueillir la nouvelle année avec éclat. Depuis le début de cette dernière semaine de décembre, les marchés de N’Djamena, central, Dembé, Mil, Diguel et Abéna, vivent une ambiance mouvementée. Les allées sont envahies par des familles qui parcourent les étals à la recherche d’articles parfaits pour illuminer leurs festivités.

Pour les clients, c’est une tradition de préparer la fête de fin d’année en achetant des vêtements et autres objets de festivités neufs. C’est le cas de Cécile, une mère de famille qui raconte qu’à chaque nouvelle année, elle achète ses habits et ceux de ses enfants. D’après elle, c’est une fête qui se passe une seule fois par an alors c’est important de la préparer.

Olivier quant à lui souligne que c’est une obligation pour les parents d’acheter des habits de fête aux enfants pour éviter le dérangement. Car, lorsque ces derniers ne trouvent pas des vêtements, ils ne laisseront pas leurs parents tranquilles. « Acheter les habits de fête de fin d’année est devenu un droit pour les parents, parce que les enfants sont déjà habitués à porter les vêtements neufs le jour de fête », témoigne Olivier, un père de famille.

Les commerçants sont satisfaits de la vente. C’est l’occasion pour faire assez de chiffres d’affaires. Israël, un commerçant au marché de Dembé, se réjouit de son commerce, car d’après lui, il vend presque la moitié de ses articles ces derniers temps. « C’est notre période de l’année la plus prospère. Je vends la moitié de mes produits en ce moment où tout le monde achète les vêtements, chaussures et autres objets de festivités. Je trouve au moins 60.000 FCFA chaque jour », explique-t-il.

Les marchés, témoins de ces préparatifs, rappellent que le Nouvel An est un moment de partage, de renouveau et d’espoir pour tous.

Marie-Claire Tari Koumninga

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