Débuté le 20 août 2022, le Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) entre l’opposition civile, plusieurs couches de la société civile et le Conseil Militaire de Transition (CMT), marque aujourd’hui sa première année. Ces pourparlers qui ont duré plus d’un mois, a permis aux participants de prendre plusieurs résolutions, malgré le refus de certains partis politiques de l’opposition et de la société civile.
Le DNIS censé déboucher sur des élections démocratiques et redonner le pouvoir aux civils, est un moment décisif pour du Tchad qui était sombré dans le noir après la mort d’Idriss Déby Itno, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant 30 ans.
Avec pour objectif de tourner la page de la transition et permettre d’organiser des élections libres et démocratiques, en l’absence d’une grande majorité de l’opposition politique et des organisations de la société civile qui le boycottent, ainsi que des trois groupes armés rebelles les plus puissants et les plus redoutés du pays.
Plusieurs résolutions ont été prises à l’issu de ces assises en l’occurrence le maintien au pouvoir du président du CMT, Mahamat Idriss Deby pour une durée de deux ans.
Les résolutions phares qu’on peut retenir du DNIS c’est l’organisation du référendum constitutionnel et la forme de l’état, la réforme de l’armée, l’éligibilité des autorités de transition aux élections présidentielles malgré une forte opposition de l’union africaine. Au lendemain du DNIS, une manifestation réprimée dans le sang s’en est suivi une triste histoire qui a remis en cause toutes ces résolutions.
Depuis le mois de juillet, plusieurs processus de vulgarisation de résolutions du DNIS ont été enclenchés afin d’atteindre les objectifs au retour à l’ordre constitutionnel.