Bachar Ali Souleymane : « Il n’y a plus de conflit communautaire dans le Ouaddaï »

La capitale du Dar Ouaddaï est calme malgré l’afflux des millions de réfugiés soudanais. La question sécuritaire, sanitaire, la cohésion sociale et le vivre ensemble, a fait l’objet d’un entretien exclusif qu’a accordé le gouverneur de la Province du Ouaddaï, Bachar Ali Souleymane, à Le NdjamPost.

Compte tenu de la crise soudanais avec ses répercussions à l’est du Tchad, la ville d’Abéché dans le Ouaddaï bien que débordée, est égale à elle-même. La quiétude et la stabilité sont au bon fixe dans cette ville. Selon son premier magistrat Bachar Ali Souleymane, tout va bien dans la globalité. « Nous avons pris des mesures fortes pour que le calme règne dans la province du Ouaddaï. Il y avait plus de vigilance pendant la saison des pluies jusqu’aux récoltes. Avec l’afflux massif des réfugiés soudanais, nous avons encore doublé plus de vigilance pour préserver la paix, la stabilité et l’harmonie dans la province », a-t-il souligné.

Dans le même sillage du maintien de la paix et de l’ordre, le gouverneur a martelé que la cohabitation pacifique règne entre les éleveurs et les agriculteurs, ainsi que l’intégration des réfugiés dans la communauté locale. Il a également insisté sur le rôle crucial des autorités traditionnelles et coutumières dans la sensibilisation de la population sur l’importance de la paix et de l’unité nationale. « Les forces de l’ordre sont en alerte maximale pour garantir un climat de sécurité et de stabilité dans la province. Dans la résolution des conflits, toutes les autorités sont impliquées. À l’heure actuelle, il y a plus de conflits communautaires dans la province. Ce résultat est le fruit des efforts consentis par le gouvernement et l’administration provinciale. Le Ouaddaï est une référence pacifique actuellement », s’est-il réjouit.

Sur la question sanitaire, Bachar Ali Souleymane a notifié que les épidémies telles que la dengue et le chikungunya ont fait des ravages, mais des mesures de riposte ont été prises pour faire barrage. « La province du Ouaddaï a fait face à la dengue et le chikungunya, mais avec ce changement de climat, il y a plus de risques. La situation est sous contrôle. Les agents sanitaires ont été instruits et aucun cas n’est signalé actuellement. Il y a la prise en charge intégrale et le gouvernement s’attelle à trouver une solution définitive pour le bien de la population », a-t-il rassuré.

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