Tchad : une rentrée scolaire avortée dans certains établissements

ÉDUCATION – Annoncée pour le 3 octobre par le ministre de l’Education nationale, à travers un calendrier officiel, la rentrée scolaire semble ne pas avoir lieu dans quelques établissements de la capitale tchadienne. La grève lancée par le Syndicat des enseignants du Tchad et l’inondation de certaines écoles et lycées situés dans les quartiers précaires en sont les principales causes.

Hier 03 octobre, des élèves ont pris d’assaut leurs établissements scolaires respectifs malgré qu’ils soient dans l’eau. Fort était leur surprise de constater l’absence du corps enseignant. Les enseignants ont entamé aussi en cette date une grève sèche et illimitée. Ce débrayage fait suite à des revendications de la centrale syndicale, restées restées mortes.

Une rentrée officielle annonce un mauvais départ pour certains élèves dont le pessimisme a pris le dessus. Pour ces derniers, tout se dessine que cette nouvelle année sera perturbée vu que le gouvernement n’a pas satisfait les enseignants bien que la rentrée s’est pointée. Beaucoup regrettent d’être dans les établissements scolaires publics du fait que chaque année, les cours sont perturbés par des manifestations et grèves pendant que les établissements privés suivent normalement le calendrier scolaire et finissent l’année en beauté.

D’autres pensent que le problème ne se trouve pas seulement au niveau des enseignants mais la majorité des établissements est sous l’eau, occupée par des sinistrés voire même des militaires. « Même si le gouvernement et les enseignants trouvent un terrain d’entente pour la reprise je pense qu’on attendre jusqu’en décembre reprendre normalement. On ne peut pas faire cours dans l’eau » confie un lycéen d’Abena.

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