Trois ans à la tête d’une diplomatie faite de turbulences, Mahamat saleh Annadif est considéré aujourd’hui comme un exemple à suivre. Il est un modèle de stabilité diplomatique pour la plupart des Tchadiens.
Appelé à accomplir une mission qui, au début de la transition, était impossible en raison de la recrudescence des crises diplomatiques, Mahamat Saleh Annadif a réussi une remarquable percée dans ce domaine. Au lendemain de sa nomination à la tête de la diplomatie Tchadienne, il a été mis à l’épreuve face aux évènements douloureux du 20 octobre. Lesquels évènements ont brisé la crédibilité de l’État et affaibli les relations du pays avec les chancelleries étrangères.
Menaces de suspension d’aide financière par des partenaires importants de la transition, difficultés d’exécution des recommandations du DNIS, suspension du Tchad dans les grandes institutions régionaux… C’est dans ce paysage sombre que débarqua Mahamat Saleh Annadif dont les talents diplomatiques et l’expérience dans les processus de paix et de réconciliation étaient très attendus.
Fin diplomate, Mahamat Saleh a pu contribuer à l’atterrissage en douceur du Tchad à l’ère du retour à l’ordre constitutionnel. Rappelons que l’ex-chef de la diplomatie tchadienne, lors de la cérémonie de passation des charges, s’est réjoui de sa réussite. « Je dois rendre un hommage à tous mes collaborateurs qui m’ont accompagné dans cette noble tâche pendant trois ans à la tête du pays et aujourd’hui, on peut se réjouir de cette réussite », a-t-il déclaré.