Tchad : Masra Succès à la recherche d’une reconnaissance du Gouvernement du Peuple pour la Justice et l’Egalité

Par une publication via sa page Facebook officielle dans la soirée de mercredi, le leader du Parti les Transformateurs appelle les partenaires internationaux du Tchad à reconnaître le Gouvernement du Peuple pour la Justice et l’Egalité (GPJE) qui sera mise en place ce 20 octobre 2022.

Selon le post, « les militaires arrivés au pouvoir sous le nom du Conseil Militaire de Transition se sont engagés à organiser une transition de 18 mois à l’issue de laquelle ils remettront le pouvoir aux civils suite aux élections libres et transparentes auxquelles ils ne prendront pas part comme candidats ». Aujourd’hui poursuit le communiqué, «  les conclusions du dialogue du Palais du 15 Janvier, dont le caractère peu inclusif du début s’est effrité avec le temps, en consacrant le non-respect des engagements pris par la junte au pouvoir, ne peut engager l’avenir du Tchad ».

Fort de ce constat, et sachant que la transition de 18 mois s’expire ce 20 octobre, Masra Succès succès demande ce qui suit : « (i) la reconnaissance officielle du principe de mise en place d’un Gouvernement du Peuple pour la Justice et l’Égalité ( GPJE) que les Tchadiens mettront en place sans délai à partir du 20 octobre 2022 et dirigé par un civil, afin d’organiser dans un délai consensuel raisonnable, des élections libres et transparentes ; (ii) la protection armée du Peuple par l’Organisation des Nations Unies (ONU) ».

En attendant la réaction des partenaires, Masra Succès fait une demande colossale : « nous vous saurons gré de cesser à partir du 20 Octobre 2022, tout engagement financier, toute coopération militaire ou diplomatique avec le gouvernement de la junte au nom du Tchad et de travailler uniquement avec le GPJE qui, parce que mis en place avec toutes les forces vives de l’intérieur et des diasporas en associant étroitement la communauté internationale sous l’égide des Nations Unies et de l’Union Africaine, permettra enfin le retour de l’ordre constitutionnel attendu », conclu le document.

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