Tchad : la 2e phase du Programme d’Appui au Parlement et aux Processus Électoraux sera lancée ce 12 mai

Le Programme d’Appui au Parlement et aux Processus Électoraux (PAPPE) entre dans une nouvelle dynamique. Le lundi 12 mai 2025, la cérémonie officielle de lancement de la deuxième phase du projet se tiendra à partir de 9h à l’hôtel Radisson Blu de N’Djamena.

Financé par l’Union européenne à travers le Fonds Européen de Développement (FED) et mis en œuvre par le Centre Européen d’Appui Électoral (ECES), le PAPPE a pour ambition de renforcer la gouvernance démocratique au Tchad. Sa première phase, débutée en novembre 2023, s’était concentrée exclusivement sur le renforcement technique, institutionnel et matériel de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).

La deuxième phase, désormais élargie, entend soutenir un éventail plus large d’acteurs institutionnels et de la société civile. Parmi les bénéficiaires figurent l’Agence Nationale pour la Gestion des Élections (ANGE), la Cour Suprême, le Conseil constitutionnel, la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA), la CNDH, ainsi que les chefferies traditionnelles et religieuses, sans oublier les organisations de la société civile. L’objectif est de renforcer leurs capacités pour accompagner efficacement le processus démocratique en cours dans le pays.

Le PAPPE, qui s’étend sur 48 mois, est doté d’un budget global de 8,3 millions d’euros, soit environ 5,4 milliards de francs CFA. À travers ce programme, l’Union européenne entend contribuer à la construction d’un État de droit solide, à la promotion de la transparence électorale et au respect des libertés fondamentales.

Deux objectifs spécifiques guident cette initiative : l’amélioration de la gouvernance inclusive et de la transparence des processus électoraux, en mettant un accent particulier sur les questions de genre, et le renforcement du Parlement post-transition, afin de rendre la gouvernance plus efficace et d’accroître les capacités de contrôle de l’exécutif par le pouvoir législatif.

Basée à Bruxelles, la fondation ECES, en charge de la mise en œuvre du projet, se présente comme une organisation non partisane et à but non lucratif. Elle intervient dans plusieurs pays africains pour appuyer les processus électoraux et démocratiques à travers des services consultatifs, un appui opérationnel et des outils de gestion de projet novateurs.

Quitter la version mobile