N’Djamena, 17 février 2025, un nouvel acte de violence à l’égard d’une femme secoue la capitale tchadienne. Face à cette agression survenue ce jour, le ministère de la Femme et de l’Enfance exprime son indignation et condamne fermement ces violences qui continuent de fragiliser la société.
C’est avec tristesse et colère que le ministère a pris connaissance de cette agression, rappelant une fois de plus la réalité dramatique que subissent encore trop de femmes au Tchad. Dans un communiqué publié ce 17 février, la Direction de la promotion et de la protection des droits des femmes a dénoncé un « acte intolérable » et assuré que « aucune justification ne saurait excuser la violence à l’égard d’une femme et aucun auteur ne restera impuni ».
Une équipe du ministère s’est rendue sur le terrain pour suivre l’affaire de près. Cependant, les autorités appellent toute personne disposant d’informations à les transmettre en toute confidentialité afin de faciliter l’enquête. Le ministère exhorte également les autorités judiciaires à agir avec rigueur pour que justice soit rendue sans complaisance. Par ailleurs, il invite les acteurs de la société civile, les leaders religieux et communautaires ainsi que chaque citoyen à s’impliquer activement dans la sensibilisation et la dénonciation des violences faites aux femmes.
Enfin, un message fort est adressé aux victimes : elles ne sont pas seules. Des structures de prise en charge existent pour les accompagner et les aider à surmonter ces épreuves. « Le silence ne doit plus être une option. Parlons, dénonçons et agissons ensemble pour un Tchad où chaque femme peut vivre dans la sécurité et la dignité », conclut le communiqué.
Ousmal Jumelia