Jugé pour diffamation et injures, l’opposant sénégalais Ousmane Sonko a été condamné, le lundi 8 mai en appel, à une peine de six mois de prison avec sursis. Une somme de 200 millions a été confirmée par la cour d’appel comme le montant des dommages et intérêts fixés en première instance.
En cas de condamnation finale, la candidature de l’opposant sénégalais aux prochaines élections pourrait être impactée. Cette condamnation en appel intervient dans une affaire qui l’oppose au ministre du tourisme Mame Mbaye Niang.
Le procès d’Ousmane Sonko s’est tenu en son absence. Selon la RFI, le maire de Ziguinchor se trouvait en Casamance, sa ville, où il avait convoqué une session du conseil municipal le même jour et à la même heure que son procès.
Ousmane Sonko pourrait être écarté de la course présidentielle prévue en 2024 si cette condamnation devient définitive et conformément au code pénal sénégalais. D’après certains medias internationaux, l’enjeu de cette condamnation est de rendre inéligible ce dernier. Ainsi, une autre audience dans une accusation de viol est annoncée pour le 16 mai prochain.
L’opposant dénonce un complot contre sa personne et promet ne pas répondre aux provocations des juges ayant réclamé une peine capitale contre lui. Il rappelle sa « campagne à la désobéissance civique contre la justice ».