Le conseil d’Administration du Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant (CHUME), tenu ce mardi 22 mars 2022, rappelle que les malades doivent respecter les étapes à commencer par les centres de santé. Pour sécuriser les recettes, le mécanisme de recouvrement doit être revu. Pour cela, le ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale M. Abdel-madjid Abdérahim suggère de revoir toute la méthodologie dans le but d’assurer des soins de qualité aux malades. « Il faut mettre des instances notamment un comité de suivi et un autre administratif pour aider l’équipe dirigeante à faire son travail selon les normes en ayant à l’esprit les décisions du conseil d’Administration », oriente-t-il. Car, pour le ministre Abdel-madjid Abdérahim, la viabilité d’une structure dépend de sa fréquentation. « L’accueil reste le premier contact du malade avec le service de santé », insiste-t-il.
Pour cette année, le Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant mise sur la formation, le renforcement des capacités techniques et opérationnels. L’on informe même que des techniciens en imagerie-réanimation sont déjà en formation pour répondre à la demande de la population. Son directeur général M. Mahamat Nour Abakar Djibrine rassure que d’autres matériels techniques seront acquis en 2022 pour plus de réponses aux sollicitations des usagers. Pour lui, les faiblesses de son institution se résument à l’accueil et à la prise en charge globale de l’enfant. Le directeur général M. Mahamat Nour Abakar Djibrine se réjouit que le bloc opératoire fonctionne 24h/24 et que trois opérations peuvent être réalisées au même moment.
« 1168 interventions chirurgicales sont réalisées cette année », relève-t-il.