Provinces : les acteurs sanitaires du district de Moundou centre fermés sur l’utilisation du misoprostol

Les responsables du projet OASIS ont pris l’initiative d’outiller plus de 40 facilitateurs de la santé communautaire du district sanitaire, bloc de Moundou centre, sur les conséquences de l’hémorragie post-partum et la maladie misoprostol. C’est à travers un atelier de formation de trois jours qui a lieu du 3 au 5 décembre 2024, à la grande salle de réunion de l’Association Tchadienne d’Alphabétisation, de Linguistique et de la Traduction de la Bible, sis au quartier Mbombaya.

Pour la coordinatrice du projet OASIS, Dougssa Rita, cet atelier fondamental consacré aux dialogues communautaires autour de l’utilisation du misoprostol, place les participants face à un défi de taille. Selon elle, « la mortalité maternelle reste un problème crucial au Tchad avec un taux alarmant de 1 063 décès pour 100 000 naissances vivantes ». Dougssa Rita d’ajouter que l’objectif de cette formation n’est pas seulement de transmettre des connaissances techniques, mais également de créer un réseau de leaders communautaires, des ambassadeurs du misoprostol capables d’informer et de sensibiliser leurs concitoyens sur l’importance de cette ressource essentielle pour la santé des femmes.

Selon le médecin-chef du district sanitaire de Moundou centre, Dr Djimadoum Dionadji, chaque jour au Tchad, les femmes meurent en donnant la naissance à cause des complications liées à l’hémorragie du post-partum. Il exhorte, ensuite, les acteurs communautaires d’être assidu et participatifs au cours de cet atelier.

Miskine Awini, correspondant

Quitter la version mobile