Primature : Les ex-agents de l’hôtel le Chari attendent toujours leurs droits sociaux

Les ex-travailleurs de l’hôtel méridien le Chari, réquisitionné pour abriter la Primature, menacent de descendre dans deux (2) semaines avec leurs familles pour exiger le versement de leurs droits sociaux. Par un point de presse tenue ce samedi 12 mars 2022, leur porte-parole M. Ndjékinkoula Gallion demande aux plus hautes autorités, qui œuvrent pour la paix sociale, de s’impliquer instamment pour les aider à trouver la bonne solution dans le délai. « Sinon les mains invisibles derrière notre malheur assumeront l’entière responsabilité, lorsque nous passerons aux étapes les plus drastiques. Qu’avions nous fait pour mériter ce calvaire depuis onze (11) mois sans travail, sans salaires, ni nos droits sociaux. Nos enfants sont chassés de l’école. Nos femmes nous ont laissé avec les enfants dans nos bras, les bailleurs nous ont renvoyé de leurs maisons. Ne sommes-nous pas des citoyens de ce pays ? » se demande-t-il.

M. Ndjékinkoula Gallion se dit profondément attristé de leur traitement. « Nous sommes dans un contexte de transition et de dialogue où les esprits devaient être apaisés. L’heure n’est pas aux frustrations d’une catégorie des tchadiennes et tchadiens, qui se battaient à la sueur de leurs fronts, pour nourrir leurs familles et qui ne réclament que leurs droits sociaux », insiste-t-il. Depuis la réquisition de leur lieu de travail, c’est la descente aux enfers pour les ex-travailleurs de l’hôtel méridien le Chari. « Si nous avons fait notre part de sacrifice en laissant l’hôtel à la Primature de la transition, au moins nos droits sociaux devaient nous être réglés, sans toutes ces tortures morales et psychologiques », relèvent leurs délégués.

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