L’église catholique commémorera la journée du 28 novembre sous le signe des « souffrances actuelles du Tchad et leurs causes »

L’Archevêque métropolitain de N’Djaména, Djitangar Goetbé Edmond a donné précisions et orientations pour la célébration de la journée de prière pour la cohabitation pacifique et la concorde nationale. C’est dans une note adressée aux paroisses, vicariats, institutions et organisations de l’archidiocèse de N’Djamena, signée le 19 novembre.

Le 28 novembre prochain a été décidée par les évêques du Tchad, de commun accord avec l’archevêque de N’Djamena Monseigneur, Djitangar Goetbé Edmond, comme une journée de réflexion et de prière dans tous les paroisses et vicariats.

C’est pour cette raison que l’archevêque métropolitain de N’Djamena recommande aucun rassemblement pour la célébration de la Journée de Prière pour la Paix et la Cohabitation Pacifique cette année. Mgr Djitangar demande que l’eucharistie de ce jour soit célébrée pour « la paix au Tchad ».

Par ailleurs la note souligne que l’archevêque encourage toutes les initiatives allant dans le sens d’un approfondissement spirituel de cette journée et la possibilité de trouver « un temps de partage ou de convivialité avec les familles éprouvées ou avec nos frères et sœurs des confessions religieuses différentes ».

Que cette eucharistie soit l’occasion de réfléchir devant Dieu sur les souffrances actuelles du Tchad et leurs causes et de supplier le Seigneur de nous prendre en pitié pour notre incapacité de nous accepter et de gérer ensemble notre pays.

Mgr Djitangar Goetbé Edmond appelle les curés à soigner cette liturgie et de lui donner la forme et la durée convenables puisque la journée est fériée.

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