Abderrahmane Djibril Souleymane, conteste la non-sélection de sa candidature par l’Agence Nationale de Gestion des Elections (ANGE) au compte des élections législatives du 29 décembre 2024. C’est au cours d’un point de presse fait ce lundi 18 novembre 2024, par ses avocats au cabinet de Me Ngarbaye Nguessoulengar.
À en croire l’avocat Nanadoumadji Nguessoulengar, « aucune incompatibilité n’a été relevée contre lui au regard de l’article 174 du Code électoral », c’est ce que rejette en bloc les avocats de Abdraman Djibrine Souleymane, après le rejet de sa candidature. Toujours selon Me Nanadoumngar Nguessoulengar, le dossier de son client est bien fourni et légal au regard de la loi électorale, établie par la commission électorale qui a été transmis au secrétaire exécutif du conseil départemental du MPS de Megri, lequel à son tour l’a transmis au secrétaire exécutif provincial du MPS de Wadi Fira.
Au vu des pièces du dossier et au regard de la loi électorale, le candidat Abdraman Djibrine Souleymane en tête de liste, doit être retenu comme candidat favori dans le département de MEGRI a ces élections législatives, explique Me Nanadoumngar Nguessoulengar. « Malheureusement, à la publication de la liste par l’Agence Nationale de Gestion des Elections (ANGE), ce n’est pas le nom du Candidat favori, en l’occurrence M. Abraman Djibrine Souleymane qui y figure, mais plutôt le nom d’une personne non désignée par le rapport unique de la commission départementale », poursuit Me Nanadoumngar Nguessoulengar.
Par ailleurs, il faut rappeler ici que la loi N°005/2024 du 22 février 2024 portant code électoral au Tchad, a prévu les voies de recours, raison pour laquelle M. Abraman Djibrine Souleyman, par le truchement de ses conseils, a saisi le Conseil constitutionnel afin qu’il soit restauré dans ses droits.