Les faits marquants de la semaine écoulée restent dominés par le retour des Aunties du Canada, la célébration en différée la journée nationale du patrimoine et la rencontre entre la HAMA et le BUTDRA pour statuer sur la question des droits d’auteur.
Pour commencer, les Aunties ont fait leur retour au bercail le mardi, 30 juillet 2024 après un bon séjour au Canada où elles se sont produites dans des festivals. Elles ont été accueillies comme des reines à l’aéroport international Hassan Djamous. En joignant leurs voix, partageant leurs joies, leurs tristesses, leurs tragédies, ces dernières ont parcouru 5 villes du Canada pour vulgariser et faire rayonner le Saï tchadien à l’international, lors du festival Les nuits d’Afrique.
Sur ces neuf femmes, six sont rentrées et les trois autres sont restées au Canada. L’une des Aunties a indiqué que ces trois sont restées pour continuer à rencontrer les médias locaux afin de plaider pour une implémentation des projets allant dans le sens du développement des projets de femmes au Tchad.
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Côté gouvernement, le Ministère du Développement Touristique, du Patrimoine Culturel et de l’Artisanat, a célébré en différée la journée nationale du patrimoine le 02 août 2024. Lançant officiellement la cérémonie le SG du Ministère du Développement Touristique, du Patrimoine Culturel et de l’Artisanat, Abdoulaye Souleymane Ousmane Babale, a indiqué que le Tchad regorge d’un immense potentiel culturel immatériel qui, malheureusement, est méconnu, voire en voie de disparition.
Ainsi, le Ministère entend mobiliser toutes les ressources nécessaires avec ses partenaires traditionnels pour inventorier le Patrimoine Culturel sur l’ensemble du territoire national, et ce, afin de les inscrire sur la prestigieuse liste du Patrimoine de l’Humanité.
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La Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA), en collaboration avec le Bureau Tchadien des Droits d’Auteur (BUTDRA), a organisé une journée d’échange et d’information sur les redevances des œuvres littéraires et artistiques le mardi 30 juillet 2024. Il était question de l’importance des redevances pour la production des œuvres artistiques, et les difficultés auxquelles font face les artistes, qui peinent à percevoir leurs droits d’auteur.
C’était aussi l’occasion de sensibiliser les médias audiovisuels et les autres acteurs concernés sur la nécessité de payer les redevances des droits d’auteur.