Guerre Israël – Hamas : « Plus de 4 600 enfants auraient été tués, et près de 9 000 blessés »

Catherine Russell, Directrice générale de l’Unicef, se dit bouleverser de ce qu’elle a vu et ce qu’on lui a rapporté. C’était lors de sa visite dans la bande de Gaza pour rencontrer les enfants, leurs familles et les membres du personnel de l’Unicef, le mercredi 15 novembre 2023.

Outre les bombardements, les pertes et les déplacements répétés auxquels ils doivent faire face, à l’heure actuelle, un million d’enfants n’ont aucun endroit sûr où se réfugier au sein de l’enclave.

Catherine Russell, Directrice générale de l’Unicef

« L’Unicef condamne fermement toutes les violations graves commises contre les enfants par les parties au conflit, qu’il s’agisse des meurtres, des mutilations, des enlèvements, des attaques contre des écoles et des hôpitaux ou encore du refus d’accorder l’accès à l’aide humanitaire », déclare Catherine Russell, directrice de l’Unicef. D’après elle, de nombreux enfants, portés disparus, seraient enterrés sous les décombres d’immeubles et de maisons effondrés, une situation tragique due à l’utilisation d’armes explosives dans des zones peuplées.

Parallèlement, dans un hôpital de Gaza, des nouveau-nés nécessitant des soins particuliers sont morts faute d’électricité et de matériel médical, alors que la violence se poursuit sans discernement. La directrice général de l’Unicef de poursuivre que lors de sa visite à l’hôpital Al-Nasser de Khan Younès, elle a rencontré des patients et des familles déplacées à la recherche d’un abri et de sécurité. « Dans le service de néonatalogie, de minuscules bébés s’accrochaient à la vie dans des couveuses, tandis que les médecins s’inquiétaient de savoir comment ils allaient pouvoir faire fonctionner les machines sans carburant », ajoute-t-elle.

À Gaza, Catherine Russell s’est également entretenu avec les membres du personnel de l’Unicef qui poursuivent leur mission en faveur des enfants, malgré le danger et la désolation. Eux aussi l’ont fait part d’histoires déchirantes, notamment des répercussions de la guerre sur leurs enfants, du décès de certains de leurs proches et de leurs déplacements à maintes reprises.

« De nombreuses personnes, parmi lesquelles des membres de notre personnel et leurs familles, s’entassent désormais dans des abris surpeuplés où l’eau, la nourriture et les installations sanitaires décentes font défaut, autant de conditions favorisant les épidémies. J’appelle également toutes les parties à instaurer un cessez-le-feu humanitaire immédiat, à libérer en toute sécurité tous les enfants enlevés et détenus et à garantir que les acteurs humanitaires bénéficient d’un accès sûr, pérenne et sans entrave leur permettant d’atteindre les personnes dans le besoin en vue de leur fournir l’ensemble des services et produits vitaux nécessaires », a déclaré Cathérine Russell.

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