Etats-Unis : Donald Trump va nommer Elon Musk dans son gouvernement

(FILES) Republican presidential nominee, former President Donald Trump offers his hand to Tesla and SpaceX CEO Elon Musk back stage during a campaign rally at the Butler Farm Show grounds on October 05, 2024 in Butler, Pennsylvania. US President-elect Donald Trump on November 12, 2024, said Tesla and SpaceX CEO Elon Musk will lead a so-called Department of Government Efficiency alongside US entrepreneur Vivek Ramaswamy. (Photo by Anna Moneymaker / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Donald Trump a confirmé mardi, 12 novembre 2024, sa promesse de campagne en nommant l’homme le plus riche de la planète, Elon Musk, à la tête d’un nouveau ministère de l' »efficacité gouvernementale« , après une journée passée à dévoiler le casting de sa future administration.

Le président élu a annoncé qu’il comptait nommer le patron de Tesla et de X, qui a joué un rôle inédit dans sa campagne, conjointement avec l’homme d’affaires républicain Vivek Ramaswamy. « Ensemble, ces deux Américains formidables traceront un chemin pour mon administration afin de démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les réglementations excessives, couper dans les dépenses inutiles et restructurer les agences fédérales », a déclaré Donald Trump dans un communiqué.

Elon Musk a annoncé ensuite sur X que les actions du ministère seraient listées en ligne « pour une transparence maximale« . Un « classement des dépenses les plus terriblement stupides » sera également publié, ce qui « sera à la fois extrêmement tragique et extrêmement divertissant », a jugé Elon Musk.

Le républicain, qui a opéré un come-back extraordinaire en remportant la présidentielle américaine contre la vice-présidente démocrate Kamala Harris il y a une semaine, avance au pas de charge pour nommer des fidèles à des postes clés. Après avoir désigné trois de ses lieutenants à l’ONU, à l’Environnement et à l’Immigration, l’ex-président devrait aussi annoncer la nomination de l’influent sénateur Marco Rubio au poste de secrétaire d’Etat.

Connu pour être partisan d’une ligne très dure face à la Chine et l’Iran, cet élu de 53 ans coprésidait jusqu’ici la commission du Renseignement au Sénat. Opposés lors des primaires républicaines de 2016, Donald Trump et Marco Rubio échangeaient alors des quolibets de cour d’école. Mais les deux hommes semblent depuis avoir enterré la hache de guerre.

Sa nomination prochaine, rapportée par des médias américains, risque de donner des sueurs froides à Kiev : Marco Rubio a estimé début novembre qu’il fallait « mettre fin » à la guerre en Ukraine, dans une « impasse » selon lui.

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