Président de la République du Tchad depuis la fin du régime de Hissein Habré, Idriss Deby Itno, a gouverné le Tchad sur trois décennies, de 1990 à 2021. Il a tant bien que mal repoussé des incursions rebelles. Mais celle d’avril 2021 à Nokou fut fatidique, il y laissa sa vie. L’annonce avait été faite au lendemain du 19 avril 2021 par l’armée.
Par une rencontre fatidique, entre les rebelles du Front de l’Alternance pour la Concorde au Tchad (Fact) de Mahamat Ali Mahdi et l’Armée Nationale Tchadienne (ANT) conduite par le président de la République du Tchad Idriss Deby Itno dans les parages de Nokou, le Tchad inscrit une nouvelle page sombre de son histoire. Le sang tchadien a été versé sous les balles des Tchadiens eux-mêmes. Une effervescence mortifère des enfants tchadiens dans laquelle s’inscrit le décès de Idriss Deby Itno, Maréchal et président de la République du Tchad.
Dans la deuxième décade du mois d’avril 2021, les tchadiens avaient les yeux rivés, l’esprit connecté et les oreilles pointues sur le théâtre de Nokou. Une scène d’horreur faite de mort d’hommes, de tchadiens. Et alors que l’opinion publique était de plus en plus hantée par une guerre qui touchera la capitale N’Djaména, que des hommes en tenue de L’ANT se présente à la Télévision Nationale. Les visages sérieux, impassibles et graves, les militaires annoncent le décès tragique du président Idriss Déby Itno au front alors qu’il était parti affronter les rebelles du Front de l’Alternance pour la Concorde au Tchad (Fact), conduit par Mahamat Ali Mahdi.
« Là où le sang a coulé, l’arbre de l’oubli ne peut grandir », un dicton qui illustre, de facto, le Tchad. Un Tchad qui fait face à des incursions rebelles depuis le début du régime MPS. Mais une seule s’est avérée particulièrement fatidique et désastreuse pour le régime MPS en particulier et du Tchad en général. Celle d’avril 2021 au cours de la quelle un président en exercice est assassiné.