Le Tchad accueille une session de formation du Réseau Africain des Institutions et Fonds de Formation Professionnelle (RAFPRO) sur le thème « Développement de l’alternance : contrat de professionnalisation et d’apprentissage ». Organisée du 18 au 22 novembre 2024 dans un hôtel de la place, cette initiative rassemble 12 pays africains pour tracer une nouvelle voie vers la valorisation du capital humain.
L’hôtel Novotel de N’Djamena sert de cadre à une rencontre panafricaine majeure réunissant 12 pays membres du Réseau Africain des Institutions et Fonds de Formation Professionnelle (RAFPRO). Cette session de formation, centrée sur le contrat de professionnalisation et d’apprentissage, a pour objectif de renforcer les compétences des cadres institutionnels afin de favoriser l’alternance et l’employabilité dans un monde en constante mutation.
Dans son discours de bienvenue, le secrétaire permanent du RAFPRO, Philippe N’Dri, a exprimé sa reconnaissance aux autorités tchadiennes pour leur hospitalité et leur soutien rendant possible ces assises. Selon lui, « l’apprentissage est la clé du développement », une déclaration qui illustre parfaitement l’importance accordée à la formation professionnelle pour répondre aux besoins économiques actuels. Il a également souligné que ces initiatives permettent à chaque jeune africain de transformer ses rêves en réalité grâce à des formations adaptées aux réalités économiques.
Le directeur du Fonds national d’Appui à la Formation Professionnelle (FONAP) et vice-président du RAFPRO, Hamid Yamouda Djorbo, a quant à lui insisté sur l’enjeu fondamental de cet atelier. « Aucun pays ne peut prospérer sans des compétences solides et qualifiées », a-t-il affirmé.
Pour sa part, le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, de la formation professionnelle, Beindé Tennah, posant les jalons dudit atelier, a mis l’accent sur la pertinence de l’adéquation-formation-emploi. Réfutant l’idée que la formation professionnelle est vue par beaucoup de personnes comme l’école de la « seconde chance », Car elle est plutôt « L’école de la première chance », comme quoi l’école de la chance réelle et certaine.
Les travaux se poursuivront pendant cinq jours avec l’ambition de renforcer l’employabilité et de réduire le chômage dans les pays membres.
Ousmal Jumelia