Vous achetez dans une boutique une boite de conserve dont la date de péremption est dépassée. Sans vous en apercevoir, vous l’avez consommée et cela vous a causé des problèmes de santé. Que dit la loi ?
Certains commerçants laissent des produits avariés sur les rayons, exposés aux clients. Ces produits sont, pour la plupart dangereux pour la santé des consommateurs. C’est pourquoi, le droit de la consommation accorde une importance particulière à garantir la sécurité des produits alimentaires proposés à l’acheteur.
Le code de la consommation dispose en son article L 221-1 que : « les produits (…) doivent, dans des conditions normales d’utilisation ou dans des conditions raisonnablement prévisibles par le personnel, présenter la sécurité à laquelle on peut légitimement s’attendre et ne pas porter atteinte à la santé des personnes ».
Au Tchad, la sécurité des consommateurs n’est pas garantie même si les textes existent. Au marché de Dembé et devant les étables au bord des grandes artères de la capitale, les denrées alimentaires sont exposées à l’air libre avec tous les risques de santé qu’elles comportent. L’on se souvient de l’affaire « farine » qui a défrayé la chronique. Obligeant les autorités en charge de contrôle des denrées alimentaires (CECOQDA) à réagir. La qualité des denrées alimentaires est une question de santé publique.
Les pouvoirs publics doivent assurer la sécurité des consommateurs tchadiens. Mais c’est aux consommateurs, qui sont les premiers concernés, de veiller à ce que leurs droits soient reconnus et défendus.