Dialogue national : le nombre pléthorique des partis politiques fait débat

Les travaux du DNIS (Dialogue national inclusif et souverain) ont repris ce lundi 03 octobre 2022 sur la thématique 2. Les débats sur ce cette thématique sont fructueux et parfois électriques.

Quatre points essentiels sont retenus dans le rapport sur la thématique 2. Il s’agit du maintien et du réaménagement des institutions, des partis politiques, des Chefferies traditionnelles et des organes de gestion des élections. Par rapport à cette dernière question, le Président de l’UNDR Saleh Kebzabo a lancé sans ambages que : « tant que nous n’aurons pas des élections transparentes, nos problèmes ne seront jamais résolus » . Par sa position, il suggère d’avoir une CENI permanente avec un effectif réduit, composée de personnes d’une moralité avérée à toute épreuve .

En ce qui concerne les élections, la question du nombre pléthorique des partis politiques au Tchad est revenue plusieurs fois sur la table. Dans le contexte tchadien, avec plus de 230 formations politiques en exercice, certains évoquent l’idée de renforcer la réglementation quant à leur création. C’est ainsi que le Président de l’UNDR, Saleh Kebzabo est revenu à charge pour rappeler qu’un « organe politique sérieux doit couvrir les 2/3 du territoire national ».

La plupart des chefs de partis justifient cette situation par le fait que l’État ne leur accorde pas suffisamment de moyens pour répondre à cette exigence politiques. Alors que les chefs des partis politiques plaident pour que la subvention soit augmentée et versée régulièrement, Assileck Halata, vice-président de l’UFDD estime qu’ils sont budgétivores. Ce politico-militaire souhaite la révision des textes de création de tous les partis politiques, afin d’avoir des formations politiques dignes et crédibles avec leurs idéologies.

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