Viol collectif sur mineure : la LTDF exige que justice soit faite dans un bref délai

Ph LTDF

Dans la nuit du 1ᵉʳ janvier 2025, une mineure a été victime d’un viol collectif. La Ligue Tchadienne des Droits des Femmes (LTDF) a exprimé, dans un communiqué ce 03 janvier, condamne fermement cet acte et exige aux autorités judiciaires que justice soit faite.

Pour la LTDF, cette agression, commise par plusieurs individus, est d’une gravité extrême et marque une nouvelle étape dans l’horreur des violences sexuelles auxquelles sont confrontées les filles et les femmes. « L’attaque de cette enfant est une violation inacceptable de ses droits les plus fondamentaux et une atteinte inouïe à sa dignité », indique le communiqué. A travers cet acte, c’est l’ensemble de la société qui est agressée, car un tel crime est un affront à l’humanité collective. « Nous, à la Ligue Tchadienne des Droits des Femmes, affirmons haut et fort qu’aucune impunité ne doit être accordée aux auteurs de telles atrocités », poursuit le communiqué.

La LTDF, dans son rôle de défendre les droits des femmes, ordonne que justice soit faite dans un bref délai avec la plus grande rigueur. « Les autorités judiciaires doivent se saisir de cette affaire sans délai et garantir que les coupables soient traduits en justice et subissent les peines prévues par la loi ». L’inaction face à de tels crimes est un message d’impunité pour les auteurs de violences sexuelles, et cela doit cesser, peut-on lire dans le communiqué.

A cet effet, la LTDF interpelle les autorités à prendre des mesures urgentes pour protéger les femmes et les enfants, à renforcer les dispositifs judiciaires et sociaux afin de lutter efficacement contre ces crimes, et à garantir que toutes les victimes, sans exception, aient accès à une justice équitable et rapide. « Nous appelons également la communauté internationale à se faire entendre et à soutenir les efforts du Tchad dans la lutte contre les violences sexuelles ».

« Le viol est un crime, et aucune excuse ne saurait être trouvée pour le justifier », conclut le communiqué.

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