50.000 emplois décents : le comité de revendication exige le respect des engagements du gouvernement

Le comité de revendication pour le financement des lauréats du projet 50.000 emplois décents a tenu une conférence de presse le lundi 6 janvier 2025, à la maison des médias. L’objectif est de rappeler le gouvernement sur le respect de ses engagements concernant le financement de ce projet.

Depuis le 5 décembre 2023, le comité fait face à des difficultés financières qui perdurent depuis treize mois. Les demandes d’audience adressée à la Présidence, à la Primature et au Ministère de la Jeunesse et des Sports sont restées sans réponse.

Le comité rappelle que ce projet a été lancé en 2022 par le président de la République, Mahamat Idriss Deby Itno, dans le but de créer des emplois pour la jeunesse. Cependant, les promesses faites n’ont pas été tenues. Mahamat Malloum Ali, président du comité, déclare qu’il est inacceptable de donner de faux espoirs aux jeunes. « Il est inacceptable, voire inimaginable, qu’après tout ce temps perdu, on nous informe que les projets seront financés par secteur avec une formation préalable. Il serait préférable d’annoncer clairement que ce projet a été abandonné par les plus hautes autorités du pays », affirme le président dudit comité.

Le comité réclame un engagement clair et précis du gouvernement pour le financement de tous les lauréats éligibles, ainsi qu’une mise en place d’un suivi transparent sur l’état d’avancement des financements. De plus, il appelle à un dialogue ouvert entre le gouvernement et les représentants des lauréats pour s’assurer que les besoins et attentes des jeunes soient pris en compte. « Nous souhaitons que les engagements soient respectés afin de restaurer la confiance entre le gouvernement et sa jeunesse. Nous restons ouverts au dialogue et déterminés à défendre nos droits tout en collaborant avec les autorités pour construire un avenir meilleur pour tous », souligne Mahamat Malloum Ali.

Il est à noter qu’un récent recensement indique que certains lauréats sont décédés sans avoir pu réaliser leurs projets.

Marie-Claire Tari Koumninga

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