Le président américain Donald Trump, tout juste investi lundi 20 janvier 2025, a pour la première fois sommé son homologue russe Vladimir Poutine de trouver un « accord » de paix avec l’Ukraine, faute de quoi la Russie risquait d’être « détruite ». En félicitant plus tôt le 47ᵉ président des Etats-Unis, le maître du Kremlin a assuré aussi chercher « une paix durable » avec Kiev.
Le milliardaire républicain, réélu le 5 novembre, a plusieurs fois affirmé qu’il préparait une rencontre au sommet avec Vladimir Poutine pour « en finir » avec ce conflit, déclenché par l’invasion de l’Ukraine le 24 février 2022.
Alors qu’il retrouvait le Bureau ovale pour signer une rafale de décrets, Donald Trump a réaffirmé qu’il « devait parler au président Poutine (…) qui sera très satisfait de mettre fin à cette guerre ». Mais, pour la première fois, il lui a mis clairement la pression en jugeant que la Russie courrait à la catastrophe si elle refusait de négocier et de sceller un accord de cessez-le-feu ou de paix avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
« Zelensky veut passer un accord. Je ne sais pas si Poutine le souhaite, peut-être pas. (Mais) il devrait le faire. Je crois qu’il est en train de détruire la Russie en ne trouvant pas un règlement », a lancé Donald Trump. De retour à la tête de la première puissance mondiale, le tribun américain, déjà président de 2017 à 2021 a maintes fois dénoncé en campagne les dizaines de milliards de dollars d’aides militaire et économique déversés à Kiev par l’administration de Joe Biden