L’Association tchadienne de gynécologie obstétrique a organisé, le 28 novembre 2023, les activités du 17ᵉ congrès de la société africaine de gynécologie et d’obstétrique (Sago). C’est le ministre de la Santé publique et de la prévention, Abdelmadjid Abderahim qui a officié la cérémonie au Palais des arts et de la culture. Cette activité est couplée au troisième congrès de L’association tchadienne de gynécologie obstétrique.
Le 17ᵉ congrès de la société africaine de gynécologie obstétrique est célébré autour du thème, rôle de la société africaine de gynécologie et obstétrique dans l’atteinte des objectifs du développement durable. C’est une messe qui regroupe les participants venus de l’Afrique centrale, l’Afrique occidentale, du Maghreb et de l’Europe.
Le président du comité d’organisation du 17ᵉ congrès de la Sago, Pr Foumsou Lhagadang, a salué l’engagement et le soutien du ministre de la Santé publique et de la prévention et à travers lui, les autorités du pays. Il a remercié les participants qui prennent part à ce congrès qui vise à catalyser le futur chemin du combat de la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.
Pr Sépou Abdoulaye, de la Sago d’Afrique, a rappelé l’importance du 17ᵉ congrès, couplé à la troisième conférence de l’association tchadienne de gynécologie et obstétrique. Il a reconnu les efforts des autorités tchadiennes dans la réussite de ces assises et a demandé aux acteurs d’accélérer les actions pour réduire la mortalité en tenant compte des recommandations de la série d’ateliers organisés en marge des travaux.
Le ministre de la Santé publique et de la prévention, Abdelmadjid Abderahim a invité les spécialistes de la santé à plus de dynamisme, d’engagement et d’innovation pour gagner le pari. Il a également souligné les efforts fournis par le Gouvernement pour rendre performant le système de santé dans l’optique d’assurer une meilleure prise en charge des patients et singulièrement le couple mère-enfant. Le ministre a exhorté les participants à une réflexion approfondie pour des conclusions appropriées tendant à circonscrire la problématique de la santé de reproduction.
Pour rappel, la société africaine de gynécologie obstétrique (Sago) est une association scientifique, d’avant-garde et son organisation contribue pour réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile et l’élimination des violences faites aux femmes. Au programme de ce congrès, il est prévu une série de formations, des échanges et débats.