Tchad : plus de 40 pays islamiques participent au Forum ICESCO

Ph DR

Le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Abakar Djermah Aumi, a intervenu le mardi, 25 juin 2024 dans la ville de Shusha, en Azerbaïdjan, faisant partie des panélistes du Forum de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO).

Présidée par le Conseiller Spécial du Chef de l’État, la cérémonie officielle de lancement dudit Forum a pour thème « By Youth For Youth » (Par et pour les jeunes). Cette solennité est marquée par la présence d’éminents Ministres de la Jeunesse et des Sports dont celui du Tchad et celui de l’Azerbaïdjan.

Cet évènement marque une étape très importante dans le processus d’autodétermination des jeunes des pays membres de la Conférence Islamique. La première journée de ces assises était marquée par l’organisation d’une conférence débat intergénérationnelle fortement appréciée par les jeunes représentant plus de quarante pays islamiques.

Le Ministre de la Jeunesse et des Sports du Tchad, Abakar Djerma Aumi, faisant partie du panel, a marqué sa première intervention sur les différents enjeux et les processus d’accompagnement des jeunes entrepreneurs. D’après lui, ce processus doit être plus efficace et conditionner par des obligations de résultats en y intégrant des stages post financement et la désignation des tuteurs entrepreneurs plus expérimentés dans des domaines précis pendant les 18 premiers mois du lancement de l’activité financée.

Pour Abakar Djermah Aumi, la jeunesse doit être audacieuse et prendre ses responsabilités afin de participer fortement à la gouvernance de qualité des pays africains car, dit-il, « l’Afrique est le continent dans lequel aujourd’hui se décide l’avenir du monde dans le domaine de la géostratégie ».

La problématique du quota des jeunes dans les instances décisionnelles n’a pas été perdue de vue par le Ministre Djermah Aumi.  Pour lui, c’est une bonne stratégie, mais elle ne garantit pas une implication de qualité de la jeunesse dans la gouvernance d’un pays.  Et surtout, avec la mondialisation, la concurrence à la problématique de développement durable des pays est soumise à une très forte concurrence et domination d’État à État.  C’est pourquoi il affirme que l’Afrique, pour assurer son avenir, doit avoir le courage de promouvoir davantage les potentialités de sa jeunesse dans la gouvernance en passant par une forte participation des jeunes aux élections locales et législatives.

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