Gestion des aires protégées : le ministre de l’Environnement en visite au parc national de Zah Soo

Poursuivant sa tournée dans le sud du Tchad, le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Hassan Bakhit Djamous, s’est rendu ce 14 avril 2025 au Complexe d’Aires Protégées de Binder-Léré, accompagné de sa délégation. Cette visite s’inscrit dans une dynamique de suivi de terrain, avec pour but de s’imprégner des réalités locales, de constater les conditions de travail dans le parc national de Zah Soo et d’écouter les doléances des acteurs impliqués dans la protection des ressources naturelles.

Le ministre a commencé par un survol du parc afin d’en observer l’étendue et l’organisation spatiale. Il a ensuite visité les principales infrastructures mises en place depuis la création du parc, avant de tenir une rencontre d’échange avec les responsables de la gestion du site.

Créé en 2022, le parc national de Zah Soo couvre une superficie de 1 715 km². Il est réparti entre les cantons de Binder et vise à préserver les espèces animales et végétales sauvages dans leur habitat naturel. Mais ce joyau de biodiversité est confronté à de nombreux défis.

Lors de la rencontre, les responsables ont exposé plusieurs difficultés majeures, notamment la dévastation des champs par la faune, le manque de colliers de géolocalisation pour les éléphants et l’insuffisance de personnel qualifié pour la lutte contre le braconnage. Le préfet du département, Youssouf Souleymane Hachim, a salué la démarche du ministre, le qualifiant de premier ministre de l’Environnement à effectuer une visite sur le terrain depuis la création du parc.

En réaction, le ministre Hassan Bakhit Djamous a pris bonne note de toutes les préoccupations soulevées et a promis d’œuvrer pour une amélioration des conditions de travail des agents de conservation. Il a surtout exprimé sa satisfaction face au travail accompli par l’équipe du parc en seulement deux ans d’existence.

La visite du ministre se veut un signal fort du gouvernement en faveur de la conservation de la biodiversité. Elle témoigne d’une volonté politique de renforcer la gestion durable des aires protégées et d’encourager les acteurs locaux qui, malgré des moyens limités, œuvrent à préserver le patrimoine naturel tchadien.

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