Tchad : Moubi Security System dénonce une rupture abusive de contrat avec la primature

Le directeur général de la société Moubi Security System, Moubarak Abdel Wahid dénonce la résiliation d’un contrat de sa société avec la primature.

Selon Moubarak Abdel Wahid, le contrat entre sa société, Mouni Security System, et la primature, aurait été résilié au profit d’une autre société qui serait dirigée par l’un des fils du premier ministre de transition. A l’époque où la primature était dirigée par Pahimi Padacké Albert, le directeur de la société Moubi Security System dit avoir gagné un marché dont les termes du contrat avec la primature ont été bien ficelés. Les clauses du contrat étaient l’offre par Moubi Security System à la primature de : la sécurisation des documents administratifs, la mise en place d’un système de contrôle d’accès avec badges à puce pour le personnel de la Primature et des caméras de surveillance.

Selon les explications du directeur général de Moubi Security System, le contrat fut signé le 29 septembre 2022 à hauteur de 79 060 000 FCFA. C’est après des démarches légales et le quitus donné par Wandi Dassidi, directeur de cabinet du premier ministre d’antan. Mais, en raison des contraintes budgétaires, la primature n’a pas pu honorer ses engagements vis-à-vis de la société Moubi Security System et l’a randonnée en 2023 pour éponger cela. Ce qui n’est pas le cas, toujours selon le directeur général de la société.

A la dernière minute, Moubarak Abdel Wahid affirme que le marché lui aurait été retiré au profit d’une autre société, dirigée, selon lui, par le fils de l’actuel premier ministre Saleh Kebzabo. Malgré les tentatives à multiples reprises de la société, la primature n’a pas fait geste et cela constitue une préoccupation majeure pour l’entreprise.

A savoir que la Primature n’a pas, à ce jour, réagi à ces informations. Le service concerné a promis nous revenir avec des détails.

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