Le Gouvernement tchadien a publié un communiqué de presse au terme duquel il se dit favorable à une enquête indépendante pour mettre la lumière sur les événements du 28 et 29 février 2024. Le texte portant la signature du Porte-parole du gouvernement est publié le 3 mars 2024.
Le vendredi, 1er mars 2024, Human Right Watch a publié un communiqué demandant « l’ouverture d’une enquête indépendante, avec une aide étrangère, sur les événements du 28 février ». Ces événements ont coûté la vie à plusieurs militants du Parti Socialiste sans Frontières (PSF) dont son leader Yaya Dillo. Ce 3 mars, le Gouvernement tchadien a indiqué avoir pris « acte de la demande d’une enquête indépendante sollicitée par Human Rights Watch concernant les circonstances entourant tous les décès consécutifs à ces événements ».
Par la même, Abderamane Koulamallah rassure que le Gouvernement exprime sa « volonté de coopérer pleinement avec toute enquête indépendante visant à établir la vérité ».
Toutefois, le Gouvernement regrette que « certaines organisations humanitaires se concentrent uniquement sur des événements isolés ». Avec, à l’appui, l’exemple de « la situation des Palestiniens dans la bande de Gaza, confrontés à un génocide parmi les pires de l’histoire de l’humanité », le Gouvernement tchadien « appelle à une approche équilibrée et globale de la protection des droits de l’Homme ».
Le communiqué rassure également que le Gouvernement de la République du Tchad veille à « garantir la sécurité et la protection de tous ses citoyens, y compris ceux qui exercent des responsabilités politiques. Cependant les « attaques contre des personnalités politiques ou des institutions de l’État ne seront pas tolérées », indique le texte.