Tchad : la situation des droits de l’Homme en examen à Genève

Le 30 janvier prochain, le Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies (CDH) se penchera sur le Tchad. Une délégation tchadienne est attendue à ce rendez-vous qui mettra en évidence les récentes évolutions de la situation des droits de l’homme.

Depuis 2008, les Nations-Unies examinent périodiquement les États sur la situation des droits de l’homme. Ce processus est appelé l’Examen périodique universel (EPU). Après les trois premiers qui ont eu lieu successivement en mai 2009, octobre 2013 et novembre 2018, un autre s’ajoutera à cette liste concernant le Tchad. Le ministre de la Justice et des droits humains, Abderahim Bremé conduira la délégation tchadienne lors de cet exercice.

Ce quatrième examen sur la situation des droits de l’homme au Tchad se focalisera sur plusieurs documents d’origines diverses. Il y a notamment, selon les Nations-Unies, les rapports qui proviennent de l’État tchadien. Ensuite viendront des « informations provenant des rapports d’experts des droits de l’homme, plus connus sous le nom de Procédures spéciales ». Les informations provenant d’autres parties prenantes telles que les associations et autres organisations de la société civile (nationales comme sous-régionales) sont également prises en compte dans ce document en cours d’examen.

L’EPU sera une opportunité pour les États « d’énoncer les mesures qu’ils ont prises pour mettre en œuvre les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles ils se sont engagés à donner suite », informe le site des Nations-Unies. Cet examen qui se poursuivra jusqu’au 2 février, verra avec le Tchad, l’Afrique du Sud, le Japon et la Roumanie examinés. Le Groupe de travail sur l’EPU adoptera les recommandations faites au Tchad le vendredi 2 février 2024.

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