Interpellé le dimanche 27 février dernier, à Sido, à la frontière centrafricaine, par les forces de l’ordre, l’ancien coordonnateur national de la milice anti-balaka et actuel haut responsable de la coalition rebelle CPC Maxime Mokom est transféré depuis le début de cette semaine à N’Djaména.
D’après les médias centrafricains, l’ancien ministre Maxime Mokome a commencé à avoir de souci au Tchad lorsqu’il a dénoncé publiquement la gestion des fonds angolais par l’Agence Nationale de Sûreté (ANS). Il trouve anormal que dans les fonds alloués par la CEEAC pour entretenir tous les chefs rebelles centrafricains au Tchad, les responsables de l’ANS préférent acheter deux maisons seulement aux chefs rebelles Mahamat Alkhatim du MPC et Bobbo de 3R.
Après avoir disparu de la circulation, l’ancien ministre Maxime Mokome réapparaît le 27 février à Sido Tchad. Repéré par le service de renseignement tchadien, l’ancien coordonnateur national de la milice anti-balaka est immédiatement arrêté par les forces de l’ordre.
L’ancien ministre du DDRR (Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement), résidant actuellement au Tchad avec les principaux leaders des groupes armés centrafricains dans l’attente des pourparlers menés par l’Angola, est placé sous sanctions du trésor américain.