L’UNICEF a organisé un café presse, le 31 mars 2023 à la Maison des Médias du Tchad, sous le thème « situation et défis de la vaccination ». C’est à l’intention des hommes de médias.
L’objectif de cette rencontre de partage est de permettre aux journalistes de connaître les différents types de vaccins au Tchad et présenter la situation, les stratégies et les défis en matière de la vaccination au Tchad. C’est pour motiver et situer le rôle des journalistes dans la promotion de la vaccination, ainsi que la gestion des rumeurs.
Selon le directeur du programme de vaccination, les couvertures vaccinales, malgré de légers progrès entre 2017 et 2021, sont encore faibles pour protéger efficacement contre les épidémies. Ce qui a comme corollaire la persistance des épidémies de rougeole et la résurgence du cPVDV2.
En effet, selon les estimations MOS/UNICEF (WUENIC) de 2017 à 2021, l’on a enregistré les progrès de couverture de : penta 1 de 55 % à 73 %, penta 3 de 41 % à 58 % et VAR de 37 % à 55 %.
« Chaque année, 25 millions d’enfants sur l’échelle mondiale ne reçoivent pas les vaccins qui pourraient leur sauver la vie. Ce qui les expose à des maladies totalement évitables comme la rougeole et la polio« , a souligné le directeur du programme de vaccination.
Pour Abba André Kodmadjingar, secrétaire général de la Maison des médias, le programme élargi de la vaccination qui tient son dernier café de presse a permis de former 30 journalistes, attachés de presse de différents médias. « Les missions effectuées dans le cadre de la sensibilisation dans quelques médias, ne sont pas vaines. Il faut la restitution du projet pour permettre de faire davantage connaître à la population les enjeux liés à la santé humaine« , a t-il déclaré.
Il faut rappeler que le vaccin sauve deux à trois millions de vies chaque année et il est le moyen le plus efficace pour nous protéger les communautés. Au Tchad, la vaccination a permis d’enregistrer des succès ayant abouti à l’élimination du poliovirus sauvage en 2016, du Tétanos néonatal en 2019 et l’absence d’épidémie à méningocoque.