Routes : La dégradation avancée de Chari Lagouna exaspère les usagers

L’avenue reliant le rond-point Sessabane aux villas de la patte d’Oie, dans la commune du 2ème arrondissement, communément appelée Chari Laguna, se trouve dans un état de dégradation avancée. Parcourir les quelques 5 ou 6 kilomètres est devenu un vrai parcours du combattant pour de nombreux usagers. La patience semble être de mise pour les usagers. Certaines sections de la bitume présentent des vrais cratères dignes d’un champ de bataille.  » Nous sommes obligés de rouler doucement sur ce tronçon de peur d’endommager la voiture « , indique un passant. Un chauffeur de minibus informe qu’il est obligé de faire des détours par le quartier pour pouvoir éviter ses cratères.
A la dégradation de la voie principale s’ajoute également l’oubli de la commune. Aucun coup de balai n’a été donné apparemment depuis belle lurette. Le passage des engins sur les quelques mètres praticables soulève un écran de poussières. A certains endroits, la terre a complètement remplacé la bitume.  » Personne n’a pensé un jour le nettoyer.  Dès fois, nous sommes obligés d’arroser pour atténuer un peu la poussière. Nous sommes la cible régulière des maladies pulmonaires « , informe un riverain. Un boutiquier assure qu’en saison sèche, la voie est encore meilleure. « En saison pluvieuse, certaines sections deviennent des véritables mares « , indique-t-il.

Les usagers et les riverains plaident pour la réhabilitation de cette route principale.  » Que l’Etat pense à construire une voie route avec des canaux de canalisations et des lampadaires.  Sinon nous souffrons quotidiennement en empruntant cette route « , plaide Ali Haroun Ahmat.

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