Provinces : le Moyen-Chari sera doté d’une maison provinciale de la femme

La ministre du Genre et de la Solidarité nationale, Amina Priscille Longoh, a procédé à la pose de la première pierre pour la construction de la maison provinciale de la femme du Moyen-Chari, le lundi 6 mars 2023. C’est en marge des activités de la Senafet (Semaine nationale de la femme tchadienne) 2023 qui se déroulent à Sarh.

Après la ville de N’Djaména, les femmes de la province du Moyen-Chari, auront bientôt leur Maison. Une cérémonie a marqué la pose symbolique de la première pierre de cette infrastructure dédiée à la femme du Moyen-Chari. Vantant les bienfaits que la future maison de la femme apportera aux femmes du Moyen-Chari, la ministre du Genre et de la Solidarité nationale, Amina Priscille Longoh a affirmé que la Maison de la femme est un symbole très important dans le vécu de la femme. « C’est un premier pas d’un rêve à réaliser pour les femmes de la province du Moyen-Chari. Grâce à la pose de la première pierre, la construction commencera et elle permettra aux femmes de bien s’organiser afin d’être autonomes » a-t-elle déclaré.

La maison provinciale aura pour mission de promouvoir les activités de la femme et de la jeune fille du Moyen-Chari. Elle bénéficiera d’un appui financier du gouvernement tchadien, à travers le ministère du Genre et de la Solidarité nationale. Cette maison offrira des services directs de formation et d’assistance aux femmes dans des domaines tels que l’alphabétisation, l’entrepreneuriat, la prévention et la gestion des violences basées sur le genre. Elle sera également un centre multiservices de promotion de la femme afin d’avoir accès aux informations utiles dans plusieurs domaines pour leur autonomisation.

La future maison provinciale de la femme du Moyen-Chari sera composée d’une salle polyvalente de 300 places, 4 bureaux, une cuisine moderne, une cellule d’écoute des victimes des violences basées sur le genre, et d’un espace d’expositions. Avec pour maitre d’œuvre une entreprise de construction africaine, la durée d’exécution des travaux est de 12 mois. Le coût des travaux n’est pas rendu public.

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