Pastèque, l’incontournable du fatour

À la tombée du jour, lorsque l’appel à la prière marque la fin du jeûne, un fruit s’impose sur les tables : la pastèque. Avec sa chair sucrée et gorgée d’eau, elle est devenue l’alliée indispensable des jeûneurs en quête de fraîcheur.

Au marché central, l’agitation bat son plein. À quelques heures du fatour, les clients défilent devant les étals, cherchant la pastèque idéale. Hassan, un vendeur expérimenté, en fend une d’un coup de couteau. La chair rouge éclatante attire aussitôt les regards. « Elle est bien sucrée, bien juteuse… Rien de mieux après une journée sans boire ! » lance-t-il, un sourire aux lèvres. Autour de lui, les acheteurs se pressent, certains tapotant du bout des doigts à la recherche de la plus mûre.

Pour de nombreux jeûneurs, la pastèque est le premier aliment savouré après l’eau et les dattes. Son taux élevé en eau plus de 90 % en fait un choix parfait pour réhydrater le corps après de longues heures sans boire. « Quand on a la gorge sèche, une bouchée de pastèque, c’est un vrai soulagement », confie Fatima, une mère de famille venue en acheter pour son repas du soir.

Dans les maisons, les pastèques sont visibles sur les tables, aux côtés des soupes et des beignets. Au-delà de ses bienfaits, la pastèque symbolise aussi la convivialité. On la partage en famille, entre amis, ou même entre voisins. Les enfants s’en régalent, les adultes apprécient sa douceur après une journée éprouvante. Elle accompagne les longues discussion d’après-fatour.

Pendant le Ramadan, où l’hydratation est cruciale, la pastèque s’impose naturellement. Facile à trouver, accessible à tous et délicieuse sous toutes ses formes, elle s’est forgée une place de choix sur les tables de millions de jeûneurs. Et vous, comment aimez-vous déguster votre pastèque après le jeûne ?

Ousmal Jumelia

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