Au-delà de leur aspect de divertissement, les sociétés de jeux de hasard notamment les paris sportifs proposent des services payants au bon plaisir de leurs adeptes. Miser peu et gagner gros, telle est l’option que les salles de jeux de hasard proposent aux parieurs.
Les kiosques de paris sportifs gagnent du terrain de plus en plus dans la ville de N’Djamena. Cela est dû à l’importante activité du e-commerce qui gravite autour de cette industrie de divertissement. En effet, pour avoir accès à ces jeux de manière fiable, les Tchadiens se tournent vers des sites de jeux en ligne qui ont l’avantage de proposer un environnement plus sécurisé.
Que ce soit Pari-foot, Premier bet, 1X Bet, Afrijeux, PMU ou encore Pariez cash, les services proposés sont presque les mêmes à une exception près. « Ici en agence, nous proposons trois types de pari : les paris sportifs réels qui sont, le football, le tennis, le basket-ball et le volley-ball. Il y a également les paris sportifs virtuels, qui sont entre autres, le football virtuel, le Keno, le Lucky six, le spin, ainsi que les paris hippiques » affirme Ousman, chef d’agence d’une de ces sociétés de loterie.
La mise est conditionnée par l’achat d’un ticket. Les tickets varient de 200 FCFA à 10.000 pour ce qui est du football. Pour le Keno, la mise minimale est de 300 FCFA. En ce qui concerne les autres sports comme le basket, le tennis, la course des chiens et des chevaux, la mise minimale est de 200 FCFA et 10.000 FCFA maximale.
Dans ces salles de pari, différentes classes sociales se côtoient. Hommes d’affaires, conducteurs de taxi et de moto, chefs de famille, étudiants se prêtent à cette autre forme de distraction. Les femmes également ont réussi à s’imposer dans cet environnement typiquement masculin.
Akah Marie, est une habituée des paris sportifs. « c’est depuis deux ans que je parie sur des matchs. J’ai des amis qui font tout le temps ces jeux et par curiosité j’ai aussi essayé. La première fois que j’ai parié, j’ai misé 300 FCFA et j’ai gagné 55.000 FCFA. La somme m’a été remise à main propre », confie-t-elle.
Une autre agence accueille les parieurs derrière les écrans comme derrière les journaux de matchs ; les joueurs misent sur les pronostics des compétitions.
Bien que les chiffres d’affaires demeurent confidentiels, les acteurs de ces sociétés de jeux semblent maximiser leurs profits. Par jour, certains ne reçoivent pas moins de 100 parieurs.
Nadège Hountinto