Mariages civils à N’Djamena : la mairie renforce l’encadrement des célébrations

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Par un arrêté municipal publié le 26 mai 2025, la Mairie de N’Djamena encadre strictement l’organisation des mariages civils. L’objectif est de mettre fin aux pratiques désordonnées et clarifier les responsabilités des officiers d’état civil dans la capitale.

Désormais, les mariages civils ne pourront plus être célébrés à tout moment ni à n’importe quel prix. L’arrêté fixe les célébrations uniquement le vendredi, de 14 heures à 18 heures, dans la salle des mariages de l’Hôtel de ville. Deux tarifs sont instaurés : 30 000 FCFA pour les mariages célébrés à l’Hôtel de ville les jours ouvrables ; 200 000 FCFA pour ceux organisés en dehors de ce cadre ou durant les jours non ouvrables.

Cette nouvelle réglementation vise à garantir la transparence des procédures, aussi bien pour les citoyens que pour l’administration. Autre nouveauté, aux côtés du maire Senoussi Hassana Abdoulaye et de son adjoint, cinq femmes sont désormais habilitées à officier les mariages civils. Il s’agit de Zenaba Edith Ryaira, Ache Ahmat Hamat, Fatime Kossan Allatchi et Ngaoudje Florentine. Une décision saluée comme une avancée en matière de représentativité féminine dans les actes officiels.

L’arrêté interdit formellement les mariages à domicile sur l’ensemble du territoire communal. Une mesure destinée à préserver le caractère public, solennel et réglementé de l’union civile. Signé par le maire, l’arrêté est entré en vigueur le jour même de sa signature, le 26 mai 2025, et sera diffusé auprès de toutes les directions concernées pour son application effective.

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