Littérature africaine : difficile place de l’écrivain dans la société

Ph DR

La Journée internationale de l’écrivain africain est célébrée le 7 novembre de chaque année. L’objectif est de rendre un vibrant hommage à ces hommes et ces femmes qui, par le pouvoir des mots, dépeignent les réalités, les mythes et les aspirations de ce continent aussi riche que complexe.

La célébration de la journée internationale de l’écrivain africain est l’occasion de mettre en lumière toutes les difficultés auxquelles se butent les écrivaines et écrivains de ce continent. La littérature, ce reflet de l’âme d’un peuple, trouve en Afrique un écrin d’expressions plurielles. Mais, cette précieuse richesse de la transmission des valeurs socioculturelles d’une génération à l’autre est en déclin.

Cette chute s’explique par les difficultés que rencontrent les écrivains dans l’exercice de leur travail notamment : les difficultés d’accéder aux maisons d’éditions, difficultés de vendre le produit de leur production intellectuelle, difficulté de se frayer une place au soleil dans ce concert de la littérature africaine moderne.

Dans le contexte tchadien, la culture de la lecture ne contribue pas à l’essor de la littérature. À cela s’ajoute aussi le contenu peu attirant, voire original des œuvres tchadiennes, peut-être l’un des facteurs explicatifs. Malgré toutes ses difficultés, les écrivains et écrivaines se débattent dans l’ombre et dans l’anonymat. C’est le cas de Mbernodji sosthène qui a remporté, en octobre 2021, le prix du meilleur promoteur du livre africain de l’année au Meeting international du livre et arts associés (MILA) en Côte d’Ivoire. Le 26 mai 2023 au Gabon, il a aussi remporté le prix de l’Ambassadeur du festival international du livre gabonais et des arts (Filiga).

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