« Les Transformateurs » rejettent l’interdiction de l’ONAJES

Décidément, le désamour entre l’Office National d’Appui à la Jeunesse et aux Sports (ONAJES) et le parti « Les Transformateurs » suit son petit bonhomme de chemin.

Pour la deuxième fois, l’ONAJES ferme les portes de ses structures au meeting dudit parti prévu le 8 janvier prochain. « D’importants travaux de réhabilitation viennent de démarrer à l’intérieur dudit stade », prévient le coordonnateur de l’ONAJES, Moussa Hassan Idibey, le 31 décembre dernier dans une correspondance adressée au président du parti Les Transformateurs.

La correspondance motive le refus par le lancement de ce chantier décidé « conformément » aux recommandations de la Confédération africaine de football (CAF) et la Fédération internationale de football associée (FIFA).  Par conséquent, le meeting du samedi 8 janvier 2022 ne peut avoir lieu. Pour donner un caractère crédible à ses arguments avancés, l’ONAJES déploie dans la mi-journée de ce mardi 5 janvier 2022 des travailleurs du bâtiment pour clôturer le stade Idriss Mahamat Ouya avec des tôles.

Mais, le président du parti « Les Transformateurs », Masra Succès maintient le meeting de son parti. Pour lui, le meeting du 8 janvier aura lieu : « Sur la base de quel budget, sur quelles ressources qu’on commence ce chantier ? Un projet n’a jamais commencé aussi rapidement dans ce pays. Ces arguments ne sont plus plausibles », rejette-t-il.

Lors d’une conférence de presse, animée ce mardi 04 janvier 2022, dans les locaux de son parti, Masra Succès relève que ces travaux dont on parle est un refus de plus, qui annonce au passage « qu’on nous a refusé l’accès à la télévision nationale et à la radio nationale. Quand on veut marcher on dit qu’on veut perturber ». Il rassure continuer « à dialoguer avec le service responsable chargé de la gestion du stade ».

« Même si le stade est en chantier, nous avons adressé une demande pour la place de la Nation », insiste Succès Masra. « Les Transformateurs » conditionnent leur participation au dialogue national inclusif par la non-participation aux élections échéances de tous les membres du Conseil Militaire de Transition, tous les membres du gouvernement de transition, ainsi que le Conseil National de Transition.

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