Les mines antipersonnel  :  chaque jour, plus de 10 personnes sont tuées ou mutilées

Ph DR

C’est la Journée Internationale de la sensibilisation au problème des mines antipersonnel, le  04 avril 2024. Ces armes font 80 % de victimes civiles dans le monde, dont un tiers sont des enfants. Chaque jour, plus de 10 personnes sont tuées ou mutilées à cause d’elles. Les mines sont pourtant interdites par le droit international. Toutefois, leur utilisation augmente.

Les mines, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs improvisés continuent de faire des morts et des blessés, en particulier dans les situations de conflits armés. En moyenne, une personne est tuée ou blessée par un tel engin explosif toutes les heures. De nombreux enfants figurent parmi les victimes. L’utilisation d’engins explosifs improvisés s’est étendue, terrorisant les civils et menaçant les acteurs humanitaires ainsi que les missions et le personnel des Nations-Unies. Au Tchad, un véhicule de l’armée a sauté sur une mine posée par la secte Boko Haram, ce 26 mars 2024, dans la localité province du Lac. Il y a eu plusieurs morts et des blessés graves.

Le 10 mai 2020, plusieurs véhicules du contingent tchadien de l’ONU, au cours d’une patrouille de routine, ont sauté sur des mines à Aguelok, ville du nord du Mali. Dans un communiqué, la Minusma précise plusieurs cas de morts et quatre autres casques bleus ont été grièvement blessés.

En 2024, pour commémorer cette journée, le Service de la lutte anti-mines de l’ONU a plaidé pour une meilleure prise en compte des besoins et des droits de toutes les personnes handicapées dans les situations de conflits et de consolidation de la paix. Par ailleurs, les États membres, la société civile et l’ONU doivent s’employer à créer des conditions législatives, sociales et économiques permettant aux rescapés de jouir de leurs droits et de jouer un rôle productif au sein de la société.

Rappelons que la Journée Internationale de la sensibilisation au problème des mines et l’assistance à la lutte anti-mines est l’occasion d’attirer l’attention sur les besoins des victimes des mines et des restes explosifs de guerre.

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