Le Père Noël est une figure incontournable des fêtes de fin d’année. Il est un symbole universel. Mais son histoire, loin d’être un simple conte pour enfants, est le fruit d’un fascinant mélange de traditions païennes, religieuses et culturelles.
Le Père Noël serait né il y a environ 1700 ans. Il s’appelait alors Nicolas de Myre, un riche évêque turc qui avait l’habitude, pendant la nuit, d’aller distribuer des cadeaux et de la nourriture aux plus pauvres.
Vêtu d’un ensemble et de bonnet rouges et blancs, jovial, et distribuant des cadeaux, le père Noël tel que nous le connaissons semble intemporel. Pourtant, ses origines remontent à des siècles d’évolutions et de transformations culturelles.
Le mythe du Père Noël plonge ses racines dans l’Europe médiévale, avec la figure de Saint Nicolas, évêque de Myre (dans l’actuelle Turquie). Ce saint homme, connu pour sa générosité envers les enfants et les démunis, est célébré le 6 décembre dans plusieurs pays d’Europe.
Avec le temps, cette figure protectrice des enfants migre vers d’autres continents, notamment grâce aux colons européens. C’est aux États-Unis, au XIXe siècle, que le Père Noël moderne commence véritablement à prendre forme. Mais c’est en 1931 que le Père Noël devient une icône universelle, grâce à une campagne publicitaire de Coca-Cola. L’entreprise popularise un Père Noël affable, aux joues roses et à la barbe blanche, une image qui s’impose dans l’imaginaire collectif mondial.
Les parents achètent les cadeaux et attendent dans la matinée du 25 décembre pour offrir aux enfants et leur dire que c’est le père Noël qui a apporté ces cadeaux dans la nuit du 24 décembre pour eux. Beaucoup d’enfants pensent que le père Noël existe réellement. Il est un personnage légendaire lié à la fête de Noël.
La fête de Noël renvoie au jour de la Nativité, c’est-à-dire au jour de la naissance de Jésus. Le père Noël est donc avant tout rattaché à une fête chrétienne.
Marie-Claire Tari Koumninga