Koumra : le vivre-ensemble célébré pour renforcer la paix dans le Sud du Tchad

Dans le cadre du projet LAPIA « Soutien à la cohésion sociale et à la cohabitation pacifique dans le Sud du Tchad », Asrangué Djimtoidé, coordonnateur du projet, a animé un point de presse ce vendredi 16 mai 2025 à Koumra. La rencontre s’est tenue dans les locaux de l’Association pour la Réinsertion des Enfants et la Défense des Droits de l’Homme (ARED), à l’occasion de la Journée internationale du vivre-ensemble en paix.

Financé par l’Union européenne, le projet LAPIA a choisi la localité de Mouroumgoulaye, dans le département de Taralnas, pour accueillir la commémoration de cette année. Le choix de ce lieu n’est pas anodin, puisqu’il s’agit d’une zone marquée par des conflits intercommunautaires récurrents, ayant causé d’importantes pertes humaines et matérielles.

Placée sous le thème : « Unis dans la différence et la diversité dans le département de Taralnas », la journée est ponctuée de manifestations culturelles et sportives visant à consolider les liens entre les différentes communautés et promouvoir un climat de solidarité et de paix durable.

Dans sa déclaration, Asrangué Djimtoidé a rappelé que cette journée, célébrée chaque 16 mai, vise à promouvoir la tolérance, l’inclusion, le respect de la diversité et la solidarité. Il a souligné l’importance de cette célébration dans un contexte où le Tchad reste confronté à des tensions communautaires fréquentes. Elle représente ainsi une plateforme stratégique pour encourager le dialogue intercommunautaire et prévenir les conflits. « Vivre ensemble en paix, c’est accepter les différences, être à l’écoute, faire preuve de respect, d’estime et de reconnaissance envers l’autre. C’est un engagement collectif vers un monde où la paix et l’harmonie doivent primer », a-t-il déclaré.

Pour marquer cette journée, le projet prévoit de doter les comités de dialogue locaux de kits de sensibilisation et de matériel de sonorisation, afin de leur permettre d’organiser des campagnes communautaires dans les six cantons concernés. Ces comités, composés de membres issus de différentes communautés, auront pour mission de prévenir les conflits et d’assurer leur résolution pacifique.

Le Ndoungar

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