Le Président de Transition, Général Mahamat Idriss Deby Itno s’est adressé mercredi à la Nation, à la suite des inondations qui ont touché 18 provinces sur les 23 du pays.
À N’Djamena, « dans les conditions actuelles, la ville n’est protégée que par les berges du Chari et une partie des digues de protection du 9ème Arrondissement dont la fragilité s’accroit chaque heure. Le risque de débordement généralisé devient donc de plus en plus évident si la montée reste constante au cours de cette semaine » souligne d’emblée le chef del’État.
Selon le Général Mahamat Idriss Deby Itno, face à cette situation de catastrophe exceptionnelle, il est mis en place, un cadre permettant la mise en œuvre des plans de ripostes inondation et de gestion des sinistrés, tant sur le plan de la prévention que celui relatif à la riposte. Pour la Commune de N’Djaména, un dispositif a été mis en place pour organiser la riposte. Il s’agit du Comité Technique de lutte pour la réduction des impacts d’inondation assisté par un sous-comité Technique. « La riposte s’est organisée autour des activités de réduction des impacts d’inondations pluviales, d’aménagement des sites d’installation des sinistrés et d’assistance à ces derniers » précise-t-il.
A cet égard, nous devons remercier le Tout Puissant qui nous a épargné jusqu’aujourd’hui des pertes en vie humaines, contrairement à la situation dans les autres pays qui ont connu des victimes.
Président de Transition, Général Mahamat Idriss Deby Itno
Toutefois, le Président de Transition dit vouloir partager la douleur des Tchadiens qui ont enduré des jours et des nuits difficiles et connu des dégâts matériels de diverses natures. Un plan de réponse du Gouvernement est mis en place pour donner l’essentiel aux victimes des inondations. « Nous devons leur fournir des abris, des produits de première nécessité et une protection sanitaire » annonce-t-il.
Pour le Président Mahamat Idriss Deby Itno, il faut agir pour sauver des vies et restaurer les moyens de subsistance des personnes sinistrées afin de prévenir des maladies d’origine hydrique et vectorielle et éviter que ces communautés vulnérables s’enfoncent davantage dans l’insécurité alimentaire et la malnutrition.