Grève des enseignants : deux jours de solidarité des établissements privés

Les lycées et écoles privés sont entrés ce lundi, 6 novembre 2023, par solidarité pour soutenir les enseignants du public. Les responsables de ces établissements ont décidé d’observer une grève de deux jours.

Le matin du lundi 6 novembre, quelques établissements privés ont cessé les cours pour soutenir les enseignants du public. Ces derniers sont entrés en grève depuis le 2 novembre 2023. C’est ce que l’on a effectivement constaté sur le terrain. De Gassi en passant par Abéna, Moursal et Farcha, certaines portes des établissements et écoles privés sont restés fermées. Ces établissements ont répondu au mot d’ordre de grève lancé par le président de l’Association des établissements, des écoles privées du Tchad, Koumo Gopina Andréas.

Selon le président de l’Association, ils ont décidé d’apporter leur soutien aux fonctionnaires de l’éducation nationale parce qu’ils sont aussi des parents d’élèves. « Ces enseignants ont inscrit leurs enfants dans les établissements et écoles privés et ont besoin de leur salaire pour payer la scolarité de leur enfant », a-t-il soutenu.

Il faut rappeler que certains fonctionnaires ont été omis de la liste de paie du mois d’octobre. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Cependant, ils avaient aussi menacé par le passé d’entrer en grève pour revendiquer, entre autres, les versements des effets financiers des 16 mesures, les arriérés de transport de quelques enseignants omis….

Par ailleurs, le président de l’Association des établissements et écoles privés du Tchad renseigne aussi que c’est pour des raisons de sécurité qu’ils soutiennent également cette grève. « Lorsque les établissements publics sont en grève, certains élèves font des casses et c’est pour éviter cela que nous avons aussi demandé aux enfants de rester à la maison », a-t-il souligné.

Tout de même, Koumo Gopina Andréas informe que leur solidarité n’excédera pas deux jours. Selon lui, le mercredi à 7 h, les cours reprendront dans les établissements et écoles privés. Il appelle les enseignants et les autorités à s’entendre pour ne pas perturber l’année académique 2023-2024.

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