Environ 100 jeunes filles et femmes sélectionnées à N’Djamena et dans les provinces (Ati, Abéché, Mongo) ont bénéficié d’une formation portant sur les modules de plan d’affaires, mobilisation des ressources et marketing digital. Organisée par le PNUD, en partenariat avec WenakLabs, l’atelier a pris fin samedi.
Après une semaine de formation, la dernière séance est clôturée le 19 novembre 2022 dans les locaux de WenakLabs. C’est avec un mot d’encouragement et de félicitations du Directeur exécutif de WenakLabs aux participantes de la formation. Selon les organisateurs, ladite formation s’est inscrite dans le cadre du projet du développement de l’entrepreneuriat féminin et a pour but de rendre autonome les filles et femmes.
Beaucoup de jeunes filles se lancent dans l’entrepreneuriat sans savoir ce qu’il faut vraiment faire pour pouvoir booster leur image. Les participantes à cette formation ont exprimé leur enthousiasme à suivre cette formation. « Le PNUD nous a vraiment aidés dans ce sens, en nous formant surtout sur le business plan, comment établir notre business plane pour pouvoir aller sur le marché et gagner. Grâce à cette formation, j’ai compris et je sais ce que c’est l’entrepreneuriat et je peux moi-même aller sur le terrain chercher les ressources et le financement pour pouvoir agrandir mon entreprise », affirme Chantal Allarasem, participante.
Le Directeur exécutif de WenakLabs, M. Abdelsalam Safi a félicité les femmes formées pour leur ténacité à cette formation et leur a rassuré que leurs doléances seront prises en compte pour la prochaine fois.
De son côté, M. Guelbé Dongar Urbain, formateur à ladite session, souligne que c’est la première phase qui vient d’être achevée. Celle-ci qui a porté sur l’aspect d’outils numériques. Une phase qui permet aux bénéficiaires de mieux utiliser et vulgariser leurs affaires, vendre leurs services et leurs entreprises. Il relève que la 2ème phase sera celle de la présélection de quelques projets qui seront sûrement financés pour un petit fonds de démarrage par les partenaires, tandis que les autres continueront toujours à avoir l’appui technique en attendant d’autres financements. « Je laisse la suite à Dieu, je ne sais pas ce que ça va donner, mais j’ai vraiment besoin du financement pour agrandir mon entreprise » a ajouté Chantal Allarasem, qui entreprend dans la création et la conception des supports de communication.