L’université de N’Djamena ouvre la toute première série de soutenances de thèses de Doctorat de troisième cycle sur le territoire national. La cérémonie de lancement des premières soutenances, s’est déroulée, le lundi 15 janvier 2024, à l’université de N’Djamena, à la faculté des sciences de la santé humaine.
Créée en 1971, l’université de N’Djaména a vu la création de l’école doctorale au cours de l’année académique 2019-2020. Dans les deux Écoles Doctorales qui ont été ouvertes, 207 étudiants ont été inscrits et répartis comme suit : l’École Doctorale Sciences, Techniques et Environnement (STE) avec 149 étudiants ; l’École Doctorales Lettres, Sciences Humaines et Sociales (LSHS) avec 58 étudiants, informe le Président de l’université de N’Djaména, Pr Mahamat Saleh Daoussa Haggar.
Ainsi, sur les 47 doctorants définitivement autorisés à soutenir leurs thèses, on compte huit femmes dont une en Sciences biologiques et deux en Biologie et Santé Humaine pour l’École Doctorale Sciences, Techniques et Environnement. Puis quatre en Linguistique et une en Géographie pour l’École Doctorale Lettres, Sciences Humaines et Sociales.
Les 47 doctorants représentent un pourcentage de 12,56 %, souligne Pr Mahamat Saleh Daoussa Haggar. Ils ont été encadrés, pour la plupart, par des enseignants tchadiens de rang A, issus des différents établissements d’enseignement du Tchad, appuyés par quelques collègues de la sous-région Afrique dans le cadre des partenariats interuniversitaires.
À en croire le président de l’université de N’Djamena, les présentes assises inaugurent les premières soutenances de thèse de doctorat à l’Université de N’Djaména. Les études doctorales durent trois ans et comprennent les enseignements méthodologiques et pratiques selon les spécialités, les travaux et publications des résultats de recherche, la rédaction et la soutenance d’une thèse.