Le syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (Synecs) prolonge sa grève. Lancé le 29 novembre 2023, le préavis de grève de 3 jours qui a pris fin le samedi 02 décembre, marque le début d’une grève de 07 jours. L’annonce a été faite le samedi 02 décembre 2023.
Appliquée sur l’étendue du territoire national le 02 octobre dernier, la normalisation de l’année académique a enthousiasmé beaucoup d’étudiants. Mais elle n’est que passagère. Le spectre du cancer de l’Enseignement Supérieur tchadien réapparaît. Et ce, reconnu par le chef du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Tom Erdimi, lors des efforts visant la normalisation de l’année académique universitaire. Ainsi, le département de l’enseignement supérieur tchadien est sur le point d’un retour à la case de départ, et ce, pour une énième année.
« Face à l’indifférence persistante du Gouvernement de Transition à nos revendications, le Bureau Exécutif National reconduit la grève pour une semaine supplémentaire. Il exhorte également les militantes et militants de rester soudés et mobilisés pour des actions de grandes envergures », déclare Guirayo Jérémie, président du Bureau Exécutif National du Synecs dans le dit communiqué.
Par ailleurs, il faut noter que la grève des enseignants et chercheurs se poursuit donc, avec une détermination renforcée, dans l’attente d’une réponse adéquate des autorités compétentes. Lesquelles autorités qui ne se sont pas prononcées jusqu’ici. Tout porte à croire que l’enseignement supérieur tchadien, qui venait juste d’être sur des rails avec toutes les difficultés du monde, commence à dérailler. Et c’est une suite de jours sombres qui risque de s’ouvrir si rien n’est fait.