La grève de trois jours lancée par le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET), section provinciale de la ville de N’Djaména, a mécontenté, ce mardi 22 février 2022, une grande partie des élèves du lycée de la Liberté. Pour exprimer leur ras-le-bol, ils bloquent la majeure partie des voies principales du 4ème arrondissement. Certains se sont même attaqués aux lycées privés des alentours perturbant ainsi les cours. D’autres se sont mis à brûlés des pneus usagers sur la voie passant devant le lycée de la Liberté. Il a fallu l’intervention énergique des forces de l’ordre pour que le calme soit rétabli dans cette partie de la capitale. L’on signale aussi que plusieurs élèves sont évanouis en inhalant le gaz lacrymogène. De même, la police a arrêté plusieurs élèves.
Le syndicat des Enseignants du Tchad de la ville de N’Djaména observe du mardi 22 au jeudi 24 février 2022 un arrêt de travail pour revendiquer entre autres, le rappel des primes de craie et de documentation, le salaire du mois de juillet 2018, reversé au trésor public, les arriérés des jetons, présence des membres de la CAP, de la formation professionnelle et des métiers, de l’enseignement supérieur, de la jeunesse, des sports et de l’entrepreneuriat, de la culture et de la promotion de la diversité. Le bureau exécutif du SET demande également le paiement des arriérés des salaires des nouveaux intégrés. Il exige aussi de faire la situation salariale et administrative des professeurs scientifiques et la régularisation des frais de transport triennal (2016, 2017, 2018 et 2019) pour les omis dont les requêtes sont transmises pour certains depuis 4 mois pour les uns et pour d’autres 2 mois.