Dans la lettre circulaire Nº0001/PR/2024 du président de la République, Mahamat Idriss Déby Itno, en date du 5 août 2024, relative à la préparation et l’élaboration de la Loi de Finances pour l’exercice 2025, il est fait mention que l’économie tchadienne restera résiliente et poursuivra son trend haussier avec un taux de croissance du PIB projet à 5,4% pour l’année 2025.
« Notre économie se structurera surtout autour du Plan National de Développement (PND) 2024-2028 en finalisation, qui lui procurera un tout nouvel élan », indique la lettre signée par le Président tchadien. Selon lui, cette Loi de Finances 2024, traduction annuelle du PND tout inspirée de son projet de société articulé autour de 12 chantiers et 100 actions, mettra le progrès du Tchad sur les rails.
Cette lettre présente, en quelque sorte, le contexte dans lequel s’inscrit le projet de Loi de Finances 2025 ainsi que les orientations en matière de politique économique et budgétaire qui en découlent. De plus, affirme-t-il, elle fournit des directives claires pour une préparation optimale du Budget de l’Etat pour l’exercice 2025.
S’agissant du contexte macroéconomique, pour l’année 2025, il est prévu une croissance de 5,4%, soutenue par les activités non pétrolières qui croitront de 5,7% et une augmentation du PIB pétrolier de 4,5%. Aussi, tous les secteurs de l’économie contribueront positivement à la performance économique nationale.
La note révèle que le secteur primaire croîtrait de 4,4%, principalement grâce à une hausse de 15% dans le secteur minier, une quasi-stabilisation de la production pétrolière et une progression de 6,6% des cultures de rente grâce à la culture du coton qui sera portée à 150 000 tonnes, mais aussi aux autres cultures d’exportation et de transformation à savoir la gomme arabique, le sésame, l’arachide, le riz, etc.
Le secteur secondaire devrait enregistrer une croissance de 6,6%, soutenue par la forte augmentation des travaux de construction (+25%) et une hausse de la production de coton fibre(+10,3%).
Enfin, le secteur tertiaire connaîtrait aussi une croissance de 6,6%, principalement en raison de la hausse des services aux entreprises de communication et d’hôtellerie et restauration. Le taux d’inflation serait contenu au seuil communautaire de 3%.